L Essentiel du Sup Prépas - n°44 - Décembre 2020

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L'Essentiel du Sup Prépas - n°44 - Décembre 2020

L'Essentiel Du Sup - Headway Advisory

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L'Essentiel du Sup Prépas est le magazine numérique dédié aux professeurs des classes préparatoires, aux étudiants et à leurs parents. Chaque mois, retrouvez toute l'actualité des classes préparatoires économiques et commerciales et des Grandes Ecoles. Ce magazine vous est proposé par HEADway Advisory, cabinet de conseil en stratégie dédié à l'enseignement supérieur.

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Publié par	L'Essentiel Du Sup
Publié le	07 décembre 2020
Nombre de lectures	6
Langue	Français
Poids de l'ouvrage	25 Mo

Extrait

DÉCEMBRE 2020|N° 44

PRÉPAS ÉCONOMIQUES ET COMMERCIALES ENTRETIENS L’ESSENTIEL DU MOIS Alexandre de Navailles (Kedge)Toutes les nouveautés Patrice Houdayer (Skema)et nominations du mois Maurice Thévenet

DÉBAT Spécialités du bac : en 2020 les élèves ont choisi…

Sot skills, humanités, numérique et développement durable : Les dernières tendances des programmes grande école

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PRÉPAS

ÉDITO + SOMMAIRE

ENCORE BEAUCOUP DE QUESTIONS POUR 2021… «Les universités pourront reprendre les cours, avec une présence physique de tous les élèves, deux semaines après le 20 janvier 2021, date de réouverture pour tous les lycéens», a annoncé Emmanuel Macron le 24 novembre. Depuis les Grandes écoles réclament un retour aux afaires plus rapide. Parce qu’il est clair que la situation conduit beaucoup d’étudiants à l’échec. Voire à la précarité. Mais peut-on pour autant balayer d’une main la responsabilité des étudiants dans la pandémie ? Une question cruciale parmi beaucoup d’autres pour 2021.

Financement de l’apprentissage : jusqu’à quand ?Les établîssements d’en-seîgnement supérîeur ont poussé un grand « ou » de soulagement le 24 novembre en apprenant que le mînîstère du Travaîl avaît décîdé de ne pas baîsser les coûts contrats en 2021 contraîrement à ce quî avaît pu être annoncé. Un sîmple répît ? L’année 2019 a en efet été marquée par une hausse record des entrées en orma-tîon de 16 %, après une hausse de plus de 6 % en 2018. Comment luî assurer un ﬁnancement pérenne ?

Égalité des chances : que aut-il aire ?Les Echosse sont procuré une « note d’étape » sur la promotîon de l’égalîté des chances quî suggère deux levîers pour avorîser l’entrée dans les ﬁlîères sélectîves. Premîer levîer : accorder des poînts bonus aux boursîers et/ou aux enants dont les parents n’ont pas de dîplôme de l’enseîgnement supérîeur. Questîon : comment le vérîﬁer ? Le deuxîème levîer est plus classîque puîsqu’îl s’agît de la dîversîﬁcatîon des voîes d’entrée sur le modèle des conventîons CEP de Scîences Po. Un dossîer à suîvre.

Demande de remboursement des rais de scolarité.UnePétîtîon pour un remboursement partîel des raîs de scolarîtédans les écoles de management atteînt presque les 21 000 sîgnatures sur le sîte MesOpînîons. Et près de 5 600 commentaîres. Avec un double argument : d’une part «l’année en cours est une vérîtable épreuve pour nombre de amîlles. Premîèrement, la majorîté des élèves ont contracté des prêts pour ﬁnancer l’école quî rêvaît d’întégrer pour qu’au ﬁnal cette dernîère ne luî propose pas les cours de la manîère quî étaît prévue ». D’autre part « îl ne aut surtout pas oublîer la sîtuatîon de beaucoup de parents, quî ont pu, dès mars, perdre leur emploî, ne pas avoîr pu travaîller en dépît des charges, loyers ou crédîts quî doîvent payer». Parce qu’au-delà d’un remboursement cette année c’est la questîon même du rapport entre ses revenus des parents orcément obérés par la crîse et les coûts des établîssements quî va se poser à la rentrée 2021. Pas pour les écoles du haut du tableau, pour lesquelles l’învestîssement sera au contraîre plus que jamaîs rentable, maîs sans doute pour toutes les autres.

Autant de sujets de préoccupatîon pour des écoles quî vîvent jusqu’à aujourd’huî bîen une crîse quî leur a amené plus d’étudîants cette année dans les cycles supérîeurs. C’est ce qu’on appelle la dynamîque « contra cyclîque » de l’enseîgnement supérîeur.

Olivier Rollot, rédacteur en chef

ORollot

Sommaire

DÉCEMBRE 2020N° 44

LES ESSENTIELS DU MOIS

5 • Leurs élèves plébiscitent les classes préparatoires 6 • Classements : « Le Figaro » ouvre le bal 7 • BSB à Lyon : c’est fait ! 8Excelia célèbre les 15 ans d’Humacité • • L’Edhec se mobilise pour les DYS 9 • Covid-19 : le bac s’adapte 13 • Un double diplôme pour l’EM Normandie et l’EBI 14Les nominations du mois • 15 • La BCE adopte une charte d’éthique et de déontologie

PUBLI INFORMATION

10 • Un sujet aux oraux 2021 ? Florence Legros, la directrice de l’ICN, fait le point

ENTRETIENS

16 • Alexandre de Navailles, Directeur général de Kedge BS 19Patrice Houdayer, Vice-dean de Skema • 29 • Maurice Thévenet, Professeur et ancien président de la Fnege

DOSSIER

22 • Soft skills, humanités, numérique et développement durable : Les dernières tendances des programmes grandes écoles

DÉBAT

32 • Spécialités du bac : en 2020 les élèves ont choisi…

« L’Essentiel du sup »est une publîcatîon du groupe HEADway Advîsory, SAS au capîtal de 30000 €, RCS 53298990200046 Parîs, CPPAP 0920W93756, 33, rue d’Amsterdam, 75008 Parîs. Directeur de la publication:Sébastîen Vîvîer-Lîrîmont. Rédacteur en chef :Olîvîer Rollot (o.rollot@headway-advîsory.com). Responsable commerciale :Fanny Bole du Chomont (.boleduchomont@headway-advîsory.com). Création graphique et mise en pages:Élîse Godmuse / olo. édîtîons Photo de couverture:shutterstock

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PRÉPAS

L’ESSENTIEL DU MOIS

La BCE adopte une charte d’éthique et de déontologie Pour « mîeux garantîr l’égalîté de traîtement des candîdats et davantage sécurîser le processus de conceptîon des sujets dès le concours 2021 », les écoles de management membres de la BCE vîennent d’adopter une Charte d’éthîque et de déontologîe du concours BCE tout en constîtuant un Comîté d’éthîque et de déontologîe.

n 2020 le concours de la BCE avaît aronté une crîse. Quelques candîdats avaîent en eet prEoesseur avaît utîlîsé pour les aîre travaîller sans eu accès à des sujets posés au concours, des sujets ancîens, jamaîs posés, que leur îmagîner un înstant qu’îls seraîent posés un jour. Il en résolut un audît de l’Inspectîon générale de la CCI Parîs Ile-de-France dont les recommandatîons débouchent aujourd’huî. La nouvelle charte prévoît notamment que les responsables d’épreuve doîvent «certîîer que les sujets proposés sont înédîts et qu’îls n’ont pas été, après recherche d’antérîorîté, déjà dîusés sous quelque orme que ce soît pour tout concours. Ils certîîent en outre ne pas les avoîr proposés, sous la même orme ou sous une orme quî s’en rapproche, au cours de leurs enseîgnements ou à des organîsmes de ormatîon, y comprîs pour des stages de préparatîon aux concours, en présentîel comme en dîstancîel». De la conceptîon des sujets de concours à la préventîon des conlîts d’întérêt, les éventuels problèmes seront désormaîs soumîs à l’arbîtrage du nouveau comîté d’éthîque de la BCE. Par aîlleurs les responsables d’épreuves et concepteurs de sujets seront amenés à sîgner une déclaratîon d’înterventîon dans les établîssements d’enseîgnement aîn de prévenîr les conlîts d’întérêt. Enîn ces mêmes responsables d’épreuves et concepteurs de sujets

auront à sîgner des conventîons portant engagement de respecter les dîsposîtîons de la Charte d’éthîque et de déontologîe. Présîdé par Carolîne Pascal, chee de l’Inspectîon générale de l’éducatîon, du sport et de la recherche, le Comîté d’éthîque et de déontologîe est composé de personnalîtés partîculîèrement reconnues dans le monde de l’enseîgnement supérîeur de gestîon : • Cécîle Andre-Leruste, membre du Bureau de la CCI Parîs IDF et présîdente de la commîssîon ormatîon ; • Alîce Guîlhon, dîrectrîce générale de SKEMA Busîness School et présîdente du Chapître des écoles de management de la Conérence des grandes écoles ; • Jean-Pîerre Heler, proesseur émérîte, agrégé de scîences de gestîon, premîer présîdent de la com-mîssîon d’évaluatîon des ormatîons et dîplômes de gestîon ; • Bernard Ramanantsoa, ancîen dîrecteur général de HEC Parîs ; Maurîce Thévenet, proesseur au CNAM et à l’ES -SEC Busîness School, ancîen délégué général de la Fnege (Fondatîon natîonale pour l’enseîgnement de la gestîon des entreprîses). Téléchargez la charte :https://www.concours-bce. com/sîtes/deault/îles/2020-12/Charte_Ethîque_et_ Deontologîe-BCE.pd

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32 « Hyex rooms » pour Grenoble EM

En cours de déploiement sur ses campus français, les « Hyex rooms » de GEM permettent de dispenser un cours à des publics à distance et en présentiel en simultané. En janvier 2021, GEM en comptera 32 (20 sur son campus de Grenoble Sémard, 5 à GEM Labs et 7 à GEM Paris) pour un investissement total de 1,2 million d’euros. Chacune des salles permet d’accueillir jusqu’à 40 places assises (plus deux salles de 120 places) et peut accepter jusqu’à 300 connexions simultanées soit une capacité totale théorique de plus de 10 000 places. Un professeur en salle Hyex peut y dispenser son cours de manière « classique » en projetant un support de cours et en utilisant le tableau blanc. Il peut aussi utiliser les fonctionnalités plus avancées du tableau tactile interactif. Les étudiants avec lui dans la salle aussi bien que les étudiants à distance pourront tout voir, tout entendre et interagir de la même façon entre eux et avec le professeur. Tous pourront partager leurs propositions à l’oral avec le reste de la classe. «Les Hyex rooms de GEM ont été conçues avec une approche pédagogique et non dans le cadre d’une démarche purement technologique» explique Armelle Godener, Directrice de la pédagogie à Grenoble Ecole de Management. «Au-delà d’améliorer les conditions de cours à distance, cette solution doit permettre à tous les publics présents et à distance de faire partie du même espace et de le ressentir.»

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Leurs élèves plébiscitent les classes préparatoires Elles sont jugées enrîchîssantes par 95 % des élèves et 87 % les qualîient de « challengeantes et passîonnantes ». L’EDHEC NewGen Talent Centre a înterrogé les étudîants en in de classe préparatoîre sur leur expérîence et leurs aspîratîons proFessîonnelles 9 % des préparatîonnaîres jugent que l’ex-înalement de leur prépa comme d’une expérîence de pérîence a été heureuse et 72 % jugent qu’îlvîe, une expérîence transormatrîce. 7ou exclusîves de l’unîversîté, d’autres types de classe s’agît d’une expérîence collectîve. 78 % des Pour ces préparatîonnaîres, les alternatîves à la classe préparatîonnaîres ont d’aîlleurs bénéîcîé de préparatoîre ont été dans l’ordre les voîes sélectîves l’esprît de camaraderîe et 69 % du cadre de travaîl rassurant pour se réalîser. prépa, des cursus spécîîques et sélectîs comme les Certes le nîveau de pressîon ressentîe en prépa est scîences polîtîques. împortant : 6,5 sur une échelle de 10 pour les garçons Concernant l’împact de la crîse sanîtaîre, 85 % ont et 7,2 sur 10 pour les îlles maîs îl s’agît d’une pressîon termîné leur prépa en conînement au domîcîle amîlîal. qualîîée de motîvante par près de 7 jeunes sur 10. La moîtîé des répondants ont regretté la suppressîon Les préparatîonnaîres estîment que l’étudîant adapté orcée des épreuves d’admîssîbîlîté. Selon eux, ces à la prépa est « motîvé, travaîlleur et organîsé » maîs oraux auraîent pu équîlîbrer les promotîons avec des aussî « curîeux, conîant, courageux » tout en étant proîls moîns académîques, des personnalîtés plus « humble ». La stîmulatîon întellectuelle a été la pre-varîées, ou leur permettre de découvrîr leur uture mîère source d’épanouîssement des élèves suîvî du école et de créer du lîen. développement de leurs qualîtés personnelles et de À la veîlle des concours 2020, îls étaîent 76 % à îndîquer l’envîe de se dépasser. qu’îls reeraîent cette expérîence, 16 % à ne pas se Tous les préparatîonnaîres ont îndîqué à quel poînt prononcer et 8 % à choîsîr un autre système. Ceux ces deux années les avaîent aît se connaïtre et à quî cette expérîence n’a pas convenu évoquent le grandîr. S’îls ont choîsî ce parcours pour la qualîté des rythme trop soutenu d’un système pas aît pour eux enseîgnements (84 %), le challenge qu’îl représentaît et paroîs choîsî sous înluence de leurs proches. (83 %) et l’acquîsîtîon de méthodes (82 %), îls parlent

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Classes préparatoires EC : une petite baisse des effectifs

L’effectif global de la ïlière économique et commerciale est de 20 330 élèves, en léger retrait de 0,7 % par rapport à l’an dernier (- 0,9 % pour re les 1années et - 0,4 % èmes pour les 2 années, futurs candidats aux concours 2021). À partir des chiffres transmis par les CPGE, la DAC publie sur l’évolution des effectifs en CPGE à la rentrée 2020, pour la ïlière économique et commerciale et la ïlière littéraire, la DAC publie des indicateurs qui montrent également que les « carrés » augmentent de 0,6 % alors que les « cubes » baissent globalement de 9,3 % et de 33 % dans les prépas privées hors contrat.

L’effectif de la ïlière littéraire (uniquement pour ème les 2années) est quant à lui en baisse de 1,6 % à la rentrée 2020, avec un total de 5 688 élèves, après trois années de progression.

Palmarès des prépas : pas d’infos du Sigem pour les médias

Le Sigem avait décidé cet été de ne pas publier le ïchier des choix des préparationnaires. Conséquence : les classeurs (l’Étudiant, Challenges, Le Figaro) ne disposent pas des informations nécessaires pour publier non plus leur classement des classes préparatoires. La solution : se tourner directement vers les écoles du « haut du panier » - celles à partir duquel les palmarès sont réalisés – pour obtenir leurs statistiques. Des écoles qui justement pour la plupart n’étaient de toute façon pas opposées à la publication desdites statistiques.

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Classements : « Le Figaro » ouvre le bal ’est LA nouvelle du Classement 2021 des écoles de management du Fîgaro : l’Edhec y dépasse emlyon. Comme l’explîque Le Fî-garo : « Plusîeurs raîsons à cela. D’abord, la Commîssîon d’évaluatîon des ormatîons et dîplômes de gestîon (CEFDG) a prîs la décîsîon de ne délîvrer le grade de master que pour troîs ans au lîeu de cînq. Et l’école a aît une mauvaîse campagne de recrutement cette année. Sans ces éléments, l’EM Lyon auraît pu garder sa posîtîon, car la dîférence entre les deux busîness schools tîent dans un mouchoîr de poche. L’arrîvée de nouveaux actîonnaîres, la valse des dî-recteurs n’ont pas non plus arrangé les choses ». En aît le match s’est joué sur un rîen et emlyon pourraît rebondîr l’année prochaîne.

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BSB à Lyon : c’est ait ! «BSB mange du Lyon» annonce l’école de moîns en moîns bourguîgnonne et de plus en plus lyonnaîse qu’est BSB pour sîgnîier son împlantatîon sur un nouveau sîte dans la capîtale des Gaules. «e nouveau campus reproduît ce quî est auconcours Passerelle auront le choîx entre les campus cœur de notre ADN et a aît notre succèsde Dîjon et Lyon pour efectuer leur premîère année de leurCaccompagnement», explîque Stéphan Bourcîeu, lenatîonal en onctîon de leur choîx de parcours. De plus à Dîjon : une Grande école à taîlle humaîne,master Grande école (MGE). À l’îssue de cette année, centrée sur la proxîmîté avec les étudîants etîls pourront poursuîvre à Dîjon, à Lyon et/ou à l’înter-dîrecteur général de BSB. 200 étudîants en 2019, 370120 à 150 étudîants suîvront leur cursus en alternance en 2020 : les efectîs de BSB Lyon vont poursuîvre leurà Lyon (en M1 et M2) au seîn de ce même MGE. augmentatîon et îls seront à terme entre 700 et 800 à Ce nouveau campus sera înauguré au prîntemps au réquenter les 3 000 m2 du nouveau campus, dont lacœur du quartîer Monplaîsîr dans le 8e arrondîssement moîtîé en alternance. de Lyon. Y seront dîspensés le MGE, le bachelor et le MSc Dîgîtal Leadershîp. Alors que n’étaît jusqu’îcî dîspensé qu’un bachelor dès 2021 les candîdats îssus de classes préparatoîres ou du

Reconﬁnement : MBS ouvre un nouveau onds de solidarité

Alors que le reconïnement fait ressur-gir un risque ïnancier chez les étudiants, MBS crée un nouveau fonds de solidarité de 100000 € pour venir en aide aux étu-diants les plus en difïculté. Il vient ren-forcer le dispositif de bourses supplémen-taires mis en place en avril dernier. De plus MBS proposer aux familles en dif-

ïculté un report du paiement de la men-sualité des frais de scolarité du mois de décembre. MBS dispense aujourd’hui l’intégrali-té de ses enseignements à distance, avec des séances interactives en direct sur la plateforme LINC (Live INteractive Classroom).

L’EM Normandie raconte de « Belles Histoires »

L’EM Normandie valorise ses 20 000 diplômés en lançant « Les Belles Histoires », une série de podcasts dédiée à la découverte d’hommes et de femmes «engagés et passionnés, aux parcours divers, inspirants et parfois atypiques». Les cinq premiers épisodes viennent d’être publiés sur les plateformes d’écoute, les prochains le seront ensuite à raison d’un épisode toutes les deux semaines. Voir le site Internet dédié :https://podcast. em-normandie.com

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L’Edhec lance son premier MSc 100 % en ligne

Le « Online Msc in International Business Management » est le premier MSc de l’Edhec intégralement dispensé à distance et en anglais. C’est également le premier programme d’EDHEC Online conçu dans le cadre de l’alliance FOME (Future of Management Education), qui regroupe huit business schools et universités du monde entier. «dispositif de « cours partagés » constitue une première étape avant la création à terme de doubles diplômes globaux entre les institutions partenaires de l’Alliance», souligne Benoît Arnaud, le directeur des programmes de l’EDHEC.

Audencia a… 20 ans

Audencia a 120 ans, mais cela fait 20 ans que l’ESC Nantes est devenue Audencia ! À l’époque ce fut la première école de commerce française de premier plan à se lancer dans un changement de nom qui lui faisait à la fois abandonner l’appellation « ESC » et son seul territoire nantais. La terminaison en « a » devait aussi avoir de beaux jours devant elle. Il y avait déjà Advancia et Negocia à Paris, il y eut ensuite Skema, Neoma, Sigma du côté ingénieurs et enïn Excelia.

Excelia célèbre les 15 ans d’Humacité

L’Edhec se mobilise pour les DYS

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C’est l’un des points forts d’Excelia. Les missions Humacité© s’appuient sur la ré-alisation bénévole d’une mission huma-nitaire, sociale et citoyenne par les étu-diants. Chaque étudiant d’Excelia peut ainsi s’impliquer dans une mission bé-névole d’intérêt général d’une durée de 6 à 12 semaines au service d’une popula-tion en grande difïculté en France ou à l’étranger. Et surtout en France cette an-

Au côté de la Fédération française des DYS, qui soutient les personnes porteuses de troubles cognitifs responsables de dif-ïcultés d’apprentissage majeures, l’Ed-hec a collaboré avec les services du gou-vernement pour concevoir sa nouvelle campagne de communication. Une ini-tiative qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine Européenne Emploi Handi-cap (16-22 novembre 2020) à l’initiative d’étudiants en Master of Science qui ont présenté leur candidature à l’élaboration d’une vidéo de promotion des personnes atteintes de DYS. Ce teaser, premier d’une série plus large, sera utilisé par le gouvernement français dans le cadre de ses futures cam-pagnes en faveur de l’intégration des per-sonnes souffrant de handicap.

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Top 20 des établissements d’enseignement supérieur les plus inﬂuents sur Twitter

née puisque, si 67 % des missions Huma-cité© se déroulent normalement à l’inter-national, notamment en Asie (52 %) et en Amérique (21 %), la crise sanitaire a rebat-tu les cartes. En 2019-2020, seuls 35 % des étudiants ont ainsi pu partir à l’étranger. Excelia a également développé Clima-cité© (missions développement durable) et un Observatoire des compétences dé-dié à ces dispositifs.

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Covid-19 : le bac s’adapte Pour tenîr compte des conséquences de la crîse sanîtaîre sur les condîtîons de préparatîon du baccalauréat général et technologîque, sont mîses en place dîférentes mesures pour l’année scolaîre 2020-2021. es évaluatîons communes (l’hîstoîre-géogra-compte du contexte sanîtaîre. Toutes les dîscîplînes phîe, les langues vîvantes, et la spécîalîté quîconcernées proposeront deux sujets ou des exercîces l’enLseîgnement scîentîﬁque pour la voîe générale) ontles compétences et connaîssances attendues pour n’est pas poursuîvîe en termînale, aînsî que les au choîx aﬁn de couvrîr l’ensemble des thématîques mathématîques pour la voîe technologîque etétudîées. Dans chaque dîscîplîne, des réérentîels sur remplacé par les moyennes de bulletîns scolaîres des ces épreuves seront publîés. élèves de premîère et de Termînale.Pour les candîdats empêchés pour cause de orce majeure aux épreuves de spécîalîté du moîs de mars, les Les épreuves termînales sur les enseîgnements de épreuves de remplacement auront lîeu au moîs de juîn. spécîalîté sont quant à elle maîntenues en mars pro-chaîn, maîs leurs modalîtés sont adaptées pour tenîr

Terminales générales : des efectis en baisse

À la rentrée 2020, les établissements pu-blics et privés du second degré accueillent 5,686 millions d’élèves, soit 9400 de plus qu’en 2019 (+ 0,2%) selon unenote de la DEPP. Les effectifs sont en hausse dans les collèges (+ 16000 élèves), et dans les formations professionnelles en lycée (+ 1400 élèves). Le nombre d’élèves décroît en revanche dans les formations générales et technologiques en lycée (- 8000) suite

à la chute des redoublements en termi-nale, liée aux taux de réussite très élevés au baccalauréat 2020. Dans les termi-nales générales cette année il n’y a ain-si plus que 405000 élèves contre près de 427000 en 2019. Un petit trou d’air à l’en-trée dans l’enseignement supérieur à pré-voir donc. Surtout si le bac est plus sélec-tif cette année.

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Europe : quelle mobilité étudiante ?

La France n’est pas un grand pays de destination des étudiants européens. Avec 43 080 étudiants européens accueillis en 2018, elle se ème classe seulement à la 9place des destinations privilégiées par ces derniers alors même que 86 % partent en mobilité sur le continent. Seuls 19 % des étudiants internationaux en France sont européens, contre 35 % au Royaume-Uni, 42 % en Allemagne et même 77 % aux Pays-Bas. Le recrutement de la France est en effet davantage tourné vers le continent africain et le Moyen-Orient. L’étude Les grandes tendances de la mobilité étudiante en Europeest parue à l’occasion des Rencontres Campus France (16-18 novembre) qui mettent l’Europe à l’honneur.

Région par région : les efectis étudiants

L’Atlas régional 2018-2019que publie le ministère de l’Enseignement supé-rieur, de la Recherche et de l’Innova-tion (MESRI) présente, sous forme de cartes, de graphiques et de tableaux, le système français d’enseignement supé-rieur. Les cartes nationales donnent une vision d’ensemble des effectifs étudiants sur le territoire français pour les princi-paux domaines de formation et par cy-cle d’étude, puis par grands secteurs dis-ciplinaires, avec une focalisation sur les universités et les autres établissements directement sous tutelle du MESRI. Le cœur de l’ouvrage est constitué de cartes régionales qui présentent de manière dé-taillée les ïlières proposées et les effec-tifs inscrits dans chaque unité urbaine. Les formations et les effectifs des régions voisines sont également indiqués, aïn de situer chaque région dans son environne-ment de proximité

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Un sujet aux oraux 2021 ?

Florence Legros, directrice générale d’ICN BUSINESS SCHOOLPARIS-NANCY-BERLIN et économiste experte de l’économie du vieillissement,nous donne sa réponse à la question « La Covid-19 peut-elle s’inviterdans le débat politique des retraites en France d’ici les Élections présidentielles 2022 ? ».Eclairage également sur le parcours de Marie, étudiante à ICN aprèsune classe préparatoire littéraire et sur le projet phare en 2021 : la Station A.

Le 16 mars, le présîdent de la républîque annonce la suspensîon de toutes les réormes, dont celle des retraîtes. Le processus légîslatî est donc înterrompu par la crîse sanîtaîre. Pour autant, la réorme peut-elle être déînîtîvement abandonnée ? autrement dît, la crîse sanîtaîre a-t-elle changé la donne ? Pour qu’îl en soît aînsî, îl audraît que les décès lîés à la Covîd aîent généré des économîes de rentes supérîeures au manque à gagner en termes de cotîsatîons dues à la sîtuatîon sanîtaîre et à son împact économîque. Comme nous le rappelle l’Insee, les décès purement lîés à la Covîd sont dîîcîles à évaluer ; îls résultent d’un calcul par dîérence (on parle de surmortalîté) à la mortalîté « normale » quî résulte d’une modélîsatîon. LIVRONS-NOUS À UN CALCUL APPROXIMATIF : Admettons qu’îls soîent de 40 000 en France ; sa-chant que la pensîon moyenne est de 1 500 euros mensuels et que 90 % des décès touchent des plus de 60 ans (que nous allons assîmîler par sîmplîcîté à des retraîtés). En prenant en compte l’âge moyen des décédés (81 ans) et l’espérance de vîe à 80 ans (8 ans et 9 moîs pour les hommes et 9 ans et 10 moîs pour les emmes), « l’économîe » seraît de 648 mîllîons d’euros par an ou 5,832 mîllîards sur l’espérance de vîe des personnes consîdérées. Tout comme l’est celuî du manque à gagner en cotî-satîons, aecté par le chômage partîel (sans cotî-satîons), le chômage déjà enregîstré et à venîr… Une baîsse de 20 % des cotîsatîons conduît à un manque de 65 mîllîards pour 2020 (le montant projeté hors crîse étaît de 329 mîllîards d’euros). On mesure donc bîen l’écart entre les deux chîres et le besoîn qu’îl y aura de remettre le « dossîer retraîtes » sur la table. Coté nîveau de vîe des retraîtés, un élément împortant est que le dîscours économîque habîtuel est battu en brèche : l’îndexatîon des pensîons sur les prîx et non

sur les salaîres aît systématîquement baîsser le nîveau de vîe relatî des retraîtés vîs-à-vîs de celuî des actîs. Or, sî les actîs du secteur prîvé ont été touchés par la crîse, les retraîtés vîvent, quant à eux, une remontée de leur pouvoîr d’achat, de sorte qu’une réorme quî entendraît abaîsser les taux de remplacement (ratîo pensîons/dernîer salaîre) pourraît trouver un plus large écho dans les cîrconstances actuelles. La Covîd s’învîtera îndénîablement dans les dîscussîons sur la réorme des re-traîtes. Outre une dîscussîon sur le coût de la préparatîon à la réorme avortée et une bataîlle de chîres sur la mortalîté exacte due à la pandémîe, attendons-nous sans aucun doute au débat malthusîen habîtuel sur l’opportunîté de relever l’âge de la retraîte en présence de chômage des jeunes, à celuî portant sur l’arbîtrage répartî-tîon capîtalîsatîon alors que les marchés înancîers auront connu une seconde phase dépressîve en moîns de 15 ans. Ces questîons ne sont pas nouvelles maîs la crîse actuelle leur donne un relîe partîculîer. La questîon quî en revanche, rîsque d’occuper les débats est celuî du traîtement des catégorîes socîo-proessîonnelles împactées de manîère très varîable par la crîse : sî les onctîonnaîres l’ont été peu pécunîaîrement certaîns d’entre eux ont été des pîlîers durant la crîse, comme les soîgnants ou les enseîgnants ; de la même manîère, les restaurateurs et autres proessîonnels de la vîe socîale auront été vîvement touchés, de telle sorte que la vîsîon unîverselle du utur régîme de retraîte donnera probablement lîeu à des opposîtîons avîvées. https://blog.însee.r/mourîr-de-la-grîppe-ou-du-coronavîrus-aîre-parler-les-chîres-de-deces-publîes-par-lînsee-avec-dîscernement/

L’ESSENTIEL DU SUP

PRÉPAS

PUBLI INFORMATION

Etudiants de classes préparatoires : pourquoi ont-ils rejoint ICN ?

MARIE DELCROIX, ÉTUDIANTE EN PGE1 SUR LE CAMPUS DE NANCY ARTEM Issue d’une classe préparatoîre lîttéraîre AL au lycée Albert Châtelet de Douaî, j’avaîs l’envîe d’întégrer une grande école de management. Aînsî, j’aî passé les dîérents concours d’accès aux Grandes écoles (BCE et ECRICOME lîttéraîre). ICN Busîness School a été une évîdence du aît de son Allîance Artem avec l’École natîonale supérîeure d’art et de desîgn de Nancy et Mînes Nancy avorîsant la créatîvîté et un brassage des dîscîplînes. Surtout, j’avaîs déjà pour projet de travaîller dans le luxe et îl s’avère que le MSc Luxe et Desîgn proposé par l’école îgure parmî les meîlleurs programmes. Arrîvée en PGE1, je trouve que la premîère année est enrîchîssante. Les matîères abordées sont nouvelles. C’est pourquoî, certaîns cours comme la comptabîlîté ou encore les méthodes quantîtatîves demandent davantage d’învestîssement. En revanche, le nîveau d’anglaîs acquît en CPGE lîttéraîre est un réel atout en école de commerce. Aîmant les Scîences Humaînes et Socîales, le management et la gestîon m’ont aussîtôt séduît. Par aîlleurs, le travaîl en groupe sur des cas concrets m’a permîs de mîeux me connaïtre. Souvent avec des collaborateurs que l’on ne choîsît pas, cette méthode pédagogîque nous ore une expérîence quasî-proessîonnelle. Accompagnés tout au long de l’année par des tuteurs, notre épanouîssement proessîonnel et personnel est garantî. ICN prônant la dîversîté des parcours, îl est donc nécessaîre d’évîter toute autocensure. La réussîte en école n’est pas réservée qu’aux étudîants venant de prépa HEC !

DÉCEMBRE 2020N° 44

ème ICN se place 13 école post-prépa ème et 11 école triple accréditée AACSB-AMBA-EQUIS dans le classement 2021 des grandes écoles de commerce par L’Etudiant